Les Contes d’Hoffmann (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) – La Monnaie Brussels, December 2019

Die Zeit

“Wir haben es mit richtigen Sängern zu tun, allen voran mit einer Sopranistin, die Wunder vollbringt. Nicole Chevalier lässt sich ganz auf die vier Inkarnationen ein, in denen Hoffmann sie begehrt, und entwickelt magische Präsenz. Schon die Körpersprache der automatischen Olympia fasziniert, und das komponierte Versagen der Stimme geht weit über den Witz hinaus und mündet in fröstelnde Einsamkeit. Von hier zur brennend liebenden Antonia ist es ein Sprung, dem wenige Sängerinnen gewachsen sind. Nicole Chevalier gelingt er auch schauspielerisch atemberaubend, ein Identitätswechsel bis in die Poren”

Classiquenews (blog)

“Respectant le vœu du compositeur, Nicole Chevalier incarne les 4 visages féminins, objets qui plongent le poète maudit dans la frustration absolue : Olympia agile, Antonia touchante, voluptueuse Giuletta (grimée ici en pornostar) ; enfin Stella ardente, présente, crédible“

Bachtrack (blog)

“Référence cinématographique oblige, l’excellente Nicole Chevalier – forcément blonde dans sa petite robe rose – susurre « Les oiseaux dans la charmille » au fameux micro Shure, dans une interprétation qui tient à la fois de l’érotisme faussement innocent de Marilyn Monroe et du côté légèrement nunuche d’une Doris Day. Si on pouvait voir Olympia comme la personnification d’une technologie faillible, Antonia est celle de l’art qui dévore et tue. Nicole Chevalier en donne à nouveau une incarnation très convaincante”

Olryx

“Nicole Chevalier marque son jeu d’une théâtralité très contemporaine, témoin d’un jeu savant entre le dit et chanté où tout est pensé. Le poids de l’histoire semble parer le timbre de la soprano dès le début de la pièce, marquant la voix d’une indolence profonde, offrant des moments lyriques intenses. Passé le premier acte avec son jeu naïf et robotique, Nicole Chevalier déploie un jeu à la mesure de sa voix, profond, précis et piqué, ronds et amples. La soprano, qui semble se prêter à l’introspection, à la quête consistant à retrouver les femmes en La femme relève ce pari fou « d’aller et venue » psychique, matérialisé par une voix fluide et limpide, marquée de graves profonds. Soutenue par des projections vidéos, les facettes de la chanteuse se dessinent, sulfureuse et mature d’une confiance tant corporelle que vocale. Nicole Chevalier rayonne, entre la beauté d’une Julianne Moore à l’écran et la force d’une femme de chant sur scène”

Forumopera (blog)

“Nicole Chevalier accomplit l’exploit d’incarner avec un égal bonheur les différentes héroïnes de la pièce, son Antonia bouleversante de bout en bout mérite une mention spéciale. Son Olympia vocalise avec probité, quant à sa Giulietta, transformée ici en star du porno, elle est d’une troublante sensualité”

Concertnews (blog)

“Wat een Muntdebut zet Nicole Chevalier neer! (…) Chevalier zien we haar visitekaarte afgeven in deze viervoudige rol die erg veel vergt van een sopraan”

Sipario

“A salvare lo spettacolo sono stati i cantanti. Poliedrica e infaticabile la soprano, Nicole Chevalier, che interpreta quattro personaggi, dando a ciascuno una propria individualità. Magistrale, poi, per canto e recitazione nel ruolo di Olimpia, la bambola meccanica, sempre sul punto di afflosciarsi per carica esaurita”